Au-delà de cette animation d’ateliers qui mène au formalisme attendu, il y a la phase de réalisation qui va générer des travaux de paramétrage et de développement. Ces travaux se font généralement seuls, et les réunions de travail qui peuvent avoir lieu ne sont là que pour traiter les points délicats ou les oublis éventuels à la Conception. Personnellement, je mets un point d’honneur à la rédaction des fiches de paramétrage. Trop souvent ces fiches ne sont remplies que par des copies d’écran, sans autre explication, sans doute dans la précipitation de restituer une solution en temps et en heure. De tels documents rédigés de cette manière ne servent à rien. Pour ma part, quel que soit les modèles de livrables de l’intégrateur, j’écris, à chaque point de paramétrage, pourquoi le paramètre a été réglé de cette manière. Cette explication peut être précise, ou tout simplement beaucoup plus générale, en se référant par exemple, au paragraphe correspondant du dossier de Conception. C’est une composante essentielle, pour que toute personne arrivant sur le sujet (dans le cadre d’une TMA notamment), puisse reprendre le flambeau dans de bonnes conditions !
Si dessous un exemple de point de paramétrage rédigé. Quelle que soit la méthodologie de l’intégrateur ou du client, je m’efforce d’y aborder, sur chaque customising, trois parties distinctes : Argumentaire fonctionnel (la définition, la raison, l’origine, la justification du paramétrage), Chemin d’accès (Chemin, transactions et ordres de transports) et Paramétrage (la copie d’écran du paramétrage effectué).